La langue québécoise
Je ne sais pas si je dois utiliser “le Québécois” ou “langue québécoise” mais je n’accorde pas beaucoup d’importance à ce débat. Vous trouverez ci-dessous quelques particularités du français parlé au Québec (je devrais peut-être dire dans certaines régions du Québec)
Ce n’est nullement mon intention de généraliser le stéréotype du canadien-français et du joual, cet article est une énumération de quelques particularités linguistiques propres aux canadiens-français dans certaines régions et je souligne dans certaines régions. Pour les puristes de la langue, j’aimerais aussi ajouter que certaines expressions ou prononciations dérivent ou sont purement du vieux français.
Quelques exemples:
Moi [mwA], toi [twA] Moué [mwé], toué [twé] |
Bien, ici Ben, icite |
Grand-maman Mémère |
Celle-là Ça’la , c’tella |
Droit, froid Drette, frette |
Seau Siau |
Avaler Envaler |
des fèves au lard des bines (beans) |
de la fumée de la boucane |
une couverture une couvarte ou une couverte |
Brouette Barouette |
Hier soir Hier au soir |
À cette heure Asteur |
Borgne Coq-l’oeil |
Pleurnicheur Braillard |
Par intervalles Par escousses |
ennuyant plate |
Je vais y voir J’ma y waire |
Il est rendu à bout Ié rendu au boutte |
Ça paraît ainsi Ça l’air de ça |
J’ai pris une bonne culbute J’ai pris une bonne chire |
Ne viens pas me déranger Viens pas m’bâdrer |
La lettre A remplace souvent le pronom elle de même que la lettre I, le pronom il ainsi:
Elle disait devient: A disait
Il pleut à verse devient: I mouille à siaux
Que est aussi utilisé un peu partout:
Où vas-tu? devient: Ousque tu vas?
D’où viens-tu? devient: D’ousque tu d’viens?
Combien en veux-tu ? devient: Combien que t’en veux?
On constate aussi l’utilisation du suffixe anglais able pour ible, ainsi:
divisible devient: divisable
illisible devient: inlisable
incompréhensible devient: pas comprenable
Sur la page suivante, vous trouverez une liste d’expressions qui sont encore utilisées dans certaines régions du Québec: